mardi 18 mai 2010

Nostalgie de la lumière (Nostalgia de la luz)

Type de sélection: Séance spéciale.
Réalisateur: Patricio Guzman.

Acteurs principaux: témoignages, professionnels (archéologue, astronomes, ...)

Type de film: documentaire.

Genre: historique et social.

Synopsis: On suit, en parallèle, un astrophysicien, un géologue, un archéologue, un architecte ayant été enfermé dans un camp sous la dictature Pinochet et plusieurs femmes ayant perdu des parents, exterminés dans des charniers ou jetés dans l'océan.

Avis personnel :
Les images sont superbes, tant celles du cosmos (provenant du téléscope Hubble) que celles de la cordillière des Andes ou du désert d'Atacama. Les regards des femmes cherchant les restes de leurs parents sont des océans sans fond, semblable à l'espace vide, faisant lien entre toutes ces "disciplines".

Le documentaire parait, dans un premier temps, très scientifique mais petit à petit, l'interrogation devient de plus en plus spirituelle. Le thème développé est celui de la quête des origines et de la mémoire. Le croisement de plusieurs disciplines fait le lien entre les différentes personnes interviewées. La place est donnée au silence, à la réflexion et les images des immensités quelles qu'elles soient nous permettent de "méditer". Tout est lié, nous sommes tous des "poussières d'étoiles" et la matière se recycle, l'homme ressent tout cela et c'est l'amour porté à nos congénères qui permet de les garder vivant, en nous, ajoutant à l'univers un élément supplémentaire: la conscience. Le thème de la mort est très présent, les rites et les sépultures permettent de faire le deuil des personnes disparues, plus sereinement.

Les exterminations sont aussi des tentatives d'effacer les traces de gens ayant appartenu à ce monde mais la douleur retentit très fort et est omniprésente, comme un bruit de fond, pour ne pas oublier. Ouvrons donc les oreilles et tentons de saisir ce bruit de fond, comme le font les téléscopes sondant les origines de l'univers...

Jérôme Duval-Weigel


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Nostalgie de la lumière sur Comme Au Cinema

Tamara Drewe

Type de sélection: Film hors compétition
Réalisateur: Stephen Frears

Acteurs principaux:

Type de film: long métrage

Genre: comédie


Synopsis:
Ete, automne, hiver, printemps : année mouvementée pour les habitants d'un petit village de la campagne anglaise où vivent des écrivains en mal d'inspiration. Tamara est de retour au village ; elle se fiance avec Ben, une rockstar ; Jordie, une jeune fan de Ben s'introduit chez Tamara afin de casser leur couple ; Ben et Tamara se séparent ....... un célèbre écrivain trompe Beth, son épouse avec plusieurs femmes, dont Tamara ; Beth le remarque, et se trouve un nouveau partenaire ; Andy, amoureux de Tamara depuis toujours réussit enfin à faire d'elle sa copine...

Personnages

On retrouve dans les personnages de ce film de nombreux stéréotypes :
- Jordie et son amie, deux jeunes adolescentes rebelles, qui sèchent les cours, fument, lisent des magazines people, et sont prêtes à tout pour rencontrer leur idole.
- Ben, le batteur d'un groupe de rock, habillé gothique et maquillé, possédant un gros chien.
- Tamara, séduisante jeune femme, qui couche avec tout le monde.
- Le loser aux lunettes qui ne plaît pas aux femmes et qui commet pleins de maladresses.
Ces stéréotypes produisent un effet comique.

De nombreux et différents liens s'entremèlent entre les personnages : Tamara est amoureuse d'Andy mais se fiance avec Ben, puis couche avec ........ qui trompe sa femme, celle-ci se trouve donc un nouvel amant...
Ils sont donc tous reliés par leurs relations sexuelles, ce qui montre la place importante que tient le sexe dans la société actuelle. De plus, cela donne un effet de "désordre" (qui peut représenter notre société) qui peut être comique.

Avis personnel :
Ce film nous a plu. D'abord pour son humour (beaucoup de stéréotypes drôles, de situation comiques, et de détails absurdes), mais aussi pour son côté "décalé". Cependant, le scénario n'était pas très original : les histoires d'adultères, c'est du vu et revu !

Lou et Kelly


Blue Valentine

Type de sélection: Un certain regard
Réalisateur: Derek Cianfrance
Acteurs principaux: Ryan Cosling, Michelle Williams
Type de film: long métrage
Genre: comédie dramatique


Synopsis:
Une histoire d'amour entre un homme et une femme se termine. La femme ne peut supporter plus longtemps son époux immature et régulièrement ivre. Ils se remémorent les étapes de leur idylle, leurs souvenirs communs. Grâce à une suite de flashback, on jongle entre passé et présent, de la naissance jusqu'à la fin de leur histoire.


Etude de quelques procédés filmiques
On entend par là de décrire les procédés utilisés et d'en expliquer l'effet produit sur le spectateur ou l'intention supposée du réalisateur

Le ping-pong entre passé et présent, créé par une succession de flashback nous montre le parallèle entre le " meilleur " et le "pire" de leur relation et de leur mariage . Ces flash backs nous attachent aux personnages car on voit comment tout à commencer et nous attriste car l'on voit ce couple qui a vécu un véritable coup de foudre, s'éteindre.
Que ce soit le montage , la photogphie, ou le scénario ,... tout est classique et veut nous montrer qu'une chose : la déchirure d'un couple . Le film nous montre les difficultés que rencontrent les couples qui se sont rencontrés tôt pour durer.

Avis personnel :
Un film moyen.
Nous avons apprécié l'association entre l'humour et la tristesse, le jonglage sentimental entre le bonheur du passé et la déchirure du présent. La fin du film, la rupture, est émouvante car le spectateur a pu suivre toutes les étapes de l'histoire d'amour, et s'est donc "attaché" au couple..
Mais c'est un film à l'eau de rose comme on en voit souvent, avec un scénario banal, simple, qu'on peut comparer à un simple téléfilm.

KAWKA Lou BOFF Claire

Commentaire de JDW:

Le montage est très bien fait: les flashbacks s'ouvrent comme des fenêtres sur le passé, surgies de ce que vivent dans le récit les deux personnages.
On découvre notamment une superbe rencontre amoureuse lors d' une scène splendide où Ryan Cosling et Michelle Williams montrent leurs capacités à nous faire vibrer: le personnage interprété par Ryan Cosling joue du ukulele et chante une chanson d'amour improvisée et dédiée à celle qui vient d'illuminer son existence, Michelle William, qui lui montre aussi ses talents de danseuse. Ils sont un peu gauche tous les deux et vivent un moment de grâce. Le scénario est peut-être "banal" (Quoique: les hommes qui acceptent, en toute connaissance de cause, d'élever une enfant qui n 'est pas d'eux ne sont pas si courants. La sincérité est omniprésente dans ce film. L'histoire finit mal.) mais le montage et la façon dont le réalisateur saisit ce qui lie les deux personnages permettent de dire qu'il ne s'agit pas du tout d'un "téléfilm".

Nous avons été nombreux à être émus par cette histoire, et Derek Cianfrance est certainement un réalisateur à suivre. A VOIR ABSOLUMENT!

Résumé de la journée de lundi

Films vus en commun :
-Abel
-Kaboom

Films vus par les autres
-Somos lo que hay
-Outrage


Hier était une magnifique journée. Il faisait très beau et les films étaient tous relativement biens.
Notre chambre a fait la cuisine pour la première fois après avoir fait les courses: une omelette aux lardons avec une salade verte; Et bien sûr, sur la terrasse!
Lors de la séance de 22h au studio 13, les élèves qui y sont allés ont rencontré les acteurs, le réalisateur et le photographe de Somos lo que hay autour d'un débat sur le film.
Quant à ceux qui ont tenté les marches de 22h30 en file de dernières minutes n'ont pas réussi à entrer. Cependant certains ont pu avoir quelques invitations bleues et ont donc monté les Marches.

Interview :
Nous avons interviewé une femme retraitée , ancienne professeur d'anglais ainsi que de cinéma audiovisuel à Cannes au collège Gérard Philippe. Celle-ci n'a pas souhaité nous donner son nom.

-
Pourquoi venez-vous au festival cette année ?
- ça fait plus de vingt ans que cette vieille dame vient et participe au festival. Elle raffole du cinéma et de tout ce qui tourne autour comme la photographie. Et surtout elle aime que les films soient présentés tout le temps en version originale car cela rend le film tel que le réalisateur l'a voulu.

20 ans et toujours là !! Le festival a-t-il beaucoup évolué depuis ?

- Bien sûr! Avant il était beaucoup plus facile de trouver des invitations pour les films de la compétition officielle. D'ailleurs avant l'Ancien Palais où ces films étaient projetés est le Palais Stéphanie actuel qui accueille la Quinzaine des réalisateurs maintenant.
De plus avant il était également beaucoup plus facile de regarder 4 films par jour maintenant je n'en regarde plus que 2 ou 3 en moyenne.

Racontez-nous une anecdote sur Cannes et/ou son festival ?
-Cette dame nous a dit que la plupart des lycées et même collèges de Cannes accueillaient l'option audiovisuel dans leur établissement. Il y aussi beaucoup d'écoles supérieures dans le même secteur.
Elle nous a aussi conseillé de prendre des petits sièges pour patienter dans les files d'attente. « soyez prévoyant! » nous a t elle dit.

Enfin pourquoi ce soir avoir choisi de regarder Somos lo que hay et pas un autre film ?
- Tout simplement parce que le synopsis l'a intrigué et qu'elle aime assez les films mystérieux comme celui là.

Sacha Hero Johan Horning Léo Zabrocki Anthony Dreyer Christian Krummenacker Dylan Fassnacht Vlada Jérémic

Somos lo que hay

La quinzaine des réalisateurs
Réalisateur : Jorge Michel Grau
Acteurs principaux : April Ttherese Shannon, Ehecati Garcia
Type de film : long métrage
Genre : Drame

Synopsis
: Cette histoire se déroule dans les quartiers sombres du Mexique. Le père nourrit sa famille mais lorsque celui-ci vient à perdre la vie, les autres membres sont piégés. Et d'autant plus lorsque la nourriture se compose d'hommes. Ces cannibales vont tout faire pour essayer de survivre et ils seront même prêts à se sacrifier entre eux juste pour perpétuer le rite...


Analyse de quelques procédés filmiques:

La photographie est marquée par des tons bruns, verdâtres et jaunâtres: environnement de la maison, de la ville. Cela donne une impression d'insalubrité et rappelle que le film se déroule dans des quartiers « mal famés » d'une grande ville mexicaine.
Les plans sont souvent fixes, très serrés et ont une certaine structure géométrique. En effet, chaque décor des plans présente un univers carré mettant toujours en scène des grands murs de maisons, des barreaux de fenêtres, etc. Au cours du film, il y a un resserrage de ces plans qui comme l'a expliqué le réalisateur donne l'impression d'enfermement, de confinement comme si les personnages ne pouvaient échapper à leur sort.
On retrouve également différents plans de « face à face » qui reflètent les relations entre personnages : mère/fils, frère/frère, et père et son reflet. Le miroir a une grande importance qui suggère l'interrogation des personnages sur leur sort.
Pour ce qui est de la bande-son, le réalisateur utilise, à la manière d'Hitchcock mais de manière beaucoup plus abusive, des violons. Des partitions répétitives, mélodiques mais parfois tonitruantes et inaudibles.

Analyse de quelques personnages :

Le film tourne autour d'une famille cannibale:
-Le père était la base de la famille. C'était lui qui ramenait la nourriture, dirigeait les rites et occupait la place du dominateur. Les catins étaient l'une de ses addictions et ont eu raison de lui. Mais il est mort, empoisonné.
-La mère dirigeait la maison jusqu'à la mort de son mari. Elle donnait les différentes tâches à accomplir à ses enfants. Mais sans lui, elle est dépassée par la situation. Elle a des relations très conflictuelles avec ses deux fils et en particulier avec l'ainé. Elle tentera de s'échapper de sa maison en abandonnant ces enfants pour perpétuer le rite familial en vain.
L'ainé devient après la mort de son père le « leader » de la famille. C'est à lui de trouver la nourriture maintenant. Situation d'autant plus difficile qu'il a une vie très difficile d'abord avec son frère jaloux et ensuite avec sa mère. Sa relation avec sa sœur est quant à elle relativement bonne.
Il est tourmenté par sa nouvelle place. Il finira abattu par son frère mais sauvera sa sœur.
-Le cadet est un personnage très violent. C'est lui qui décide de ramener des prostituées, qui frappe quelque fois jusque la mort dès que quelque chose ne lui convient pas, lui échappe. Il est également très jaloux de son frère et se sent frustré d'être limité dans ses actes. Il finira par abattre son frère avant d'être lui même abattu par la police.
-La sœur occupe une place primordiale. C'est elle qui influence ses frères pour perpétuer la tradition et les rites dont elle s'occupe avec sa mère (préparation des corps...). Elle a du mal à supporter la mort de son père. Ce sera la seule survivante et on voit à la fin qu'elle poursuivra sa tâche après s'être échappée d'un hôpital.

Avis personnel :

Le sujet de ce film est assez surréaliste malgré le fait que le réalisateur nous a dit qu'il s'est basé sur des faits réels. En effet c'est assez rare de voir des films traiter du cannibalisme. Mais lorsqu'on voit la métaphore du réalisateur, on comprend très bien le choix d'introduire cela. Il a voulu à travers cela montrer l'exclusion sociale des familles pauvres et délaissées. Le cannibalisme montre la différence de celle-ci et du monde réel. Elles perpétuent leurs rites qui sont en désaccord avec ceux de la société dans laquelle elles vivent.
Ce film malgré qu'il soit complexe est finalement une très bonne critique des problèmes d'intégration. L'horreur reflète très bien la dureté de leur vie.

L'équipe du film rencontrée à la fin:




Sacha Hero Johan Horning Léo Zabrocki Anthony Dreyer Christian Krummenacker Dylan Fassnacht Vlada Jérémic


Kaboom

Séance de minuit
Réalisateur : Gregg Araki
Acteurs principaux : Thomas Dekker (Smith), Chris Zylka (Thor), Roxane Mesquida (Lorelei), Juno Temple (London), Haley Bennett (Stelle)
Type de film : Comédie
Genre : Long métrage

Synopsis
: Smith mène une vie tranquille sur le campus. Il traine sa meilleure amie, l'insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet. Mais une nuit terrifiante va tout bousculer. Smith est persuadé d'avoir assisté à l'horrible meurtre d'une rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s'enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera sa vie à jamais.

Analyse de quelques procédés filmiques:

Dans ce film, la photographie tient une place ultra importante. En effet, le film met en avant des couleurs chatoyantes (exemple: les décors, les habits des personnages, les yeux très bleus de Smith). On est un en quelque sorte dans un monde très branché, relativement « POP ».
Sinon le film n'est pas plus original que cela dans ses procédés filmiques si ce n'est l'utilisation massive d'effets spéciaux volontairement kitch ( pouvoirs des personnages... un effet d'accélération comme les séries américaines quand l'action change d'endroit). Le film se remarque surtout pour son identité visuelle au niveau de la photographie, des lieux où l'action se déroule. C'est une représentation parfaite du milieu branché universitaire américain.

Analyse de quelques personnages:

Le film qui se déroule dans un Collège américain met en avant des étudiants. Et c'est là la force du film ! En effet, on a tous les stéréotypes du monde universitaire: un toxicomane, des lesbiennes, des beaux homos, des surfeurs aux muscles alléchants. Les différents caractères des personnages sont poussés à l'extrême.... on se croirait des fois dans American Pie, Friends ou Skins. Les références sont nombreuses ! Tous les personnages ont donc une identité propre, provoquant le rire chez les spectateurs.

Avis personnel:

Ce film est, d'après nos avis de petits lycéens, très très bon ! Le meilleur qu'on a vu pour le moment. Mais pourquoi ? Le film est totalement barge, rien n'a de sens. Au début, on tente de capter le scénario mais très vite le bizarre et l'incompréhensible deviennent ordinaire. De plus, le film prend place dans un collège américain. On a donc de l'humour « à la con » (très amerloque), des scènes dignes d' American Pie et des personnages complétement barges ! On rit, beaucoup. L'absurde est le principe de l'humour de ce film. Mais le film, comme tous les films américains qui se veulent légers, part dans l'extrême ! Et c'est tant mieux. On a enfin des vrais homos drôles, relativement bien représentés. En résumé, GENIAL!

Sacha Hero Johan Horning Léo Zabrocki Anthony Dreyer Christian Krummenacker Dylan Fassnacht Vlada Jérémic




Abel

Séance spéciale
Réalisateur : Diego Luna
Acteur Principaux : Christopher Ruiz-Esperanza, Gerardo Ruiz-Esperanza, José María Yazpik, Karina Gidi, Géraldine Alejandra
Type de film : Long métrage
Genre : Drame

Synopsis : Abel un jeune garçon est devenu malade au point de ne plus parler après le départ de son père. Il est placé dans un hôpital spécialisé. Au bout de 2 ans passés à l'hôpital, il est autorisé à retourner dans sa famille. Abel retrouve la parole et joue le rôle du père dans la famille. Les membres de la famille d'Abel ne doivent le contredire à aucun moment pour qu'il ne fasse pas de crise d'angoisse. Malgré son très jeune âge, il se comporte comme un véritable père de famille. Mais son père rentre après deux ans d'absence. Abel ne le reconnait pas et continue de jouer son rôle. La situation est relativement drôle mais va très vite se dégrader. Le père ( le vrai) et la mère se disputent … Durant ces années, ils se sont mutuellement trompés. Le père ne comprend pas l'impact de l'absence sur sa famille et décide pour de bon d'arrêter de jouer au « jeu » d'Abel. Il signe l'autorisation pour le transférer dans un hôpital plus apte à traiter ce problème. Abel est à nouveau interné.


Étude de quelques procédés filmiques :


Utilisation de contre-plongées avec un effet flou de l'image pour retranscrire le malaise d'Abel.
Augmentation du son in (exemple: bruit des voitures, des transporteurs de conteneurs) lorsque Abel et Paul fuient la maison. Impression d'oppression de l'environnement extérieur.
Photographie aux couleurs très sablées, jaunes et brunes. Représentation de l'ambiance du monde mexicain. Cela renforce aussi le côté vieux et délabrée de la maison.
Utilisation de gros plans au début du film ( exemple: escargot sur la tomate).
Sinon le film utilise en gros des procédés filmiques assez traditionnelles. Le scénario est la base et l'élément le plus important du film.

Les personnages principaux de ce film sont les membres de la famille et plus particulièrement, Abel. C'est un petit garçon d'environ 8 ans très sensible. En effet, Abel, après que son père ait quitté le foyer familial, devient malade. Pas malade physiquement mais malade mentalement. Il s'enferme dans un mutisme quasi-total, proche de l'autisme. Le petit garçon après son séjour de l'hôpital retourne dans sa famille. Et là on se rend compte à quel point la place du père était importante puisque Abel décide de prendre sa place. Il est totalement sérieux. Pour le spectateur, les faits et gestes du petit garçon provoquent le rire. Sa petite bouille et celle de son frère sont « craquantes » et attachantes. Mais ces moments de bonheur ne résolvent pas la maladie
d'Abel. Il a notamment de crises violentes d'angoisse après une altercation avec sa sœur (il se jette tête baissée contre un mur) et une autre avec son père ( il se rappe la main jusqu'à en saigner contre un mur). A la fin du film, il est à nouveau hospitalisé. En résumé, Abel est un personnage très attachant, drôle malgré lui et qui provoque une certaine tristesse chez le spectateur.

Avis personnel:
Abel est, d'après nos avis de petits lycéens, un film relativement bon. Le film est très bon tant par son scénario, ses personnages que la manière de filmer. On a un scénario a multiple facettes : il provoque le rire mais aussi la tristesse chez le spectateur grâce à ses différents personnages. De plus, le fait que le film traite d'un sujet original ( la maladie d'un enfant) qui se situe au Mexique est très original.

La salle de La Licorne:



Sacha Hero Johan Horning Léo Zabrocki Anthony Dreyer Christian Krummenacker Dylan Fassnacht Vlada Jérémic

Photos de Mardi












Abbas Kiarostami, Juliette Binoche et William Shimmel pour Copie Conforme